le Méthode Feldenkrais®

le Méthode Feldenkrais est un système éducatif qui utilise le mouvement pour enseigner la conscience de soi et d'améliorer la fonction.

le Méthode Feldenkrais a été développé par le Dr. Moshe Feldenkrais (1904-1984). le Biographie du Dr. Feldenkrais montre ses divers domaines d'études et des suggestions sur les sources du génie de la méthode, il a développé.

Dr. Moshe Feldenkrais a beaucoup écrit. Ci-dessous quelques extraits de ses œuvres qui stimuleront votre réflexion, et servir d'introduction à la Méthode Feldenkrais.

L'IFF a adopté Normes de pratique, qui donnent une description des applications du procédé.

Des exemples de Dr. Feldenkrais enseignement peut être vu ou entendu dans notre Archives en ligne.

Matériaux pour l'achat sont disponibles ici:

Pour tout le monde

Pour les praticiens et les stagiaires

Extraits du travail Moshe Feldenkrais

  • introduction
  • intégration fonctionnelle
  • Sensibilisation par le mouvement

introduction

Techniques pour des cours particuliers (intégration fonctionnelle)

groupe Techniques (Sensibilisation par le mouvement)


Moshe in San Francisco 3

Extraits des travaux de Moshe Feldenkrais

  • introduction
  • Intégration fonctionnelle
  • Prise de conscience par le mouvement

introduction

De Moshé Feldenkrais, “La conscience du corps”, 1980 :

Depuis des siècles, les êtres humains sont intrigués par l’union du corps et de l’esprit. “Un esprit sain dans un corps sain” et autres proverbes similaires démontrent la conception d’une certaine unité.

[…]

Je pense que l’unité de l’esprit et du corps est une réalité objective. Ce ne sont pas juste des parties qui sont d’une manière ou d’une autre reliées les unes aux autres mais un ensemble de parties qui fonctionnent en interaction les unes avec les autres. Un cerveau sans corps ne pourrait pas penser. En fait, le flux des fonctions mentales est assuré par des fonctions motrices correspondantes.

[…]

Je suis persuadé que la fonction motrice, y compris les muscles eux-mêmes, participe à la coordination de nos fonctions les plus complexes. Cela n’est pas seulement vrai pour des fonctions plus développées comme chanter, peindre et aimer qui sont impossibles sans une activité musculaire, mais cela l’est aussi pour penser, se rappeler, mémoriser et ressentir.

L’intérêt d’approcher l’unité de la vie musculaire et mentale à travers le corps, c’est que l’expression musculaire est plus simple car elle est concrète et plus facile à localiser. C’est aussi extrêmement plus facile de faire prendre conscience à une personne de ce qui se passe dans le corps, donc l’approche corporelle donne des résultats plus rapides et plus précis. En agissant sur les parties significatives du corps, comme les yeux, le cou, la respiration ou le bassin, il est facile de créer des changements d’humeur repérables sur-le-champ.

Une personne est composée de trois entités : le système nerveux, qui est la partie centrale, le corps comprenant le squelette, les viscères et les muscles et l’environnement, lequel se définit par l’espace, la gravité et la société. Ces trois aspects, chacun avec son support matériel et son activité, donnent, mis ensemble, une image en mouvement d’un être humain.

Une action acquise à travers une expérience individuelle (action ontogénique) appartient à la sensorialité. Une telle action peut être altérée ou apprise lorsque une personne devient sensible à la différence réelle, telle que l’augmentation de l’effort, sa coordination dans le temps, la sensation du corps, la configuration spatiale des segments du corps, la position debout, la respiration, la parole, etc.

Ce type d’apprentissage en conscience est complet lorsque le nouveau mode d’action devient automatique ou même inconscient, comme le sont toutes les habitudes. L’avantage d’une habitude acquise par la prise de conscience est que lorsque celle-ci provoque un mal-être ou un mauvais ajustement en étant confrontée à une réalité différente, elle engendre facilement une nouvelle prise de conscience et donc aide la personne à changer d’une manière plus efficace et innovante.

Mon sentiment profond est que, de même que l’anatomie nous a permis d’acquérir une connaissance intime du fonctionnement du corps et que la neuro-anatomie a aidé à la compréhension de certaines activités du psychisme, la compréhension des aspects somatiques de la conscience permettra de nous connaître plus intimement.

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Techniques pour l’enseignement individuel (Intégration fonctionnelle)

De Moshe Feldenkrais, “La méthode Feldenkrais”, ND :

La technique d’enseignement par le toucher est nécessairement individuelle et ajustée pour répondre aux besoins particuliers de la personne.

De Moshe Feldenkrais, ” La conscience du corps “, 1980 :

Je commence avec la personne allongée sur le dos. Cette position permet de réduire l’influence de la gravité sur le corps, libérant ainsi le système nerveux. La réaction du système nerveux à l’attraction de la gravité est une habitude et dans ces conditions, il n’y a aucune possibilité d’amener les muscles à répondre différemment à un même stimulus, ce qui est le principal moyen pour rééduquer un corps.
[…]

Au fur et à mesure, j’enseigne aux personnes à utiliser trente situations corporelles différentes, s’asseoir, être debout, marcher et se tenir en équilibre sur […] des rollers.

De Moshe Feldenkrais, “L’évidence en question” (L’Inhabituel, 1997) :

L’Intégration Fonctionnelle est essentiellement non-verbale. Elle est efficace parce qu’une personne blessée […] a perdu la capacité de s’aider elle-même. La confiance en soi est tellement ébranlée que la plupart des traitements ne produisent qu’une amélioration superficielle ou restent sans résultat. L’Intégration Fonctionnelle atteint les sensations kinesthésiques les plus profondes, celles qui datent de la petite enfance. La personne oublie le monde extérieur pour se laisser complètement absorber par les changements qui interviennent à l’intérieur d’elle-même. Une plus grande fluidité dans le mouvement des yeux, une meilleure rotation de la tête, un changement dans la distribution des pressions sur la plante des pieds, la réduction des tensions intercostales, le parachèvement des schémas musculaires autorisant une position debout harmonieuse, rien de tout cela ne serait possible sans une complète modification dans le fonctionnement neural des cortex moteur (ou volontaire).

Le tonus musculaire baisse et devient plus uniforme ; un sentiment de bien-être domine. La respiration se fait plus régulière, les joues se colorent. Les yeux s’éclairent, ils sont plus grands, plus brillants. À la fin, on se frotte les yeux comme si l’on s’éveillait d’un sommeil réparateur.

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Techniques pour l’enseignement de groupe (Prise de Conscience par le Mouvement)

De Moshe Feldenkrais, “La méthode Feldenkrais”, ND :

La technique de groupe (Prise de Conscience par le Mouvement) fut créée pour produire l’effet de l’enseignement par le toucher pour un plus grand nombre de personnes. (Le terme enseignement indique que les changements dans la perception de l’image de soi sont produits par l’élève en s’éveillant à ses propres changements d’image)

De Moshe Feldenkrais, “La conscience du corps”, 1980 :

Par exemple, j’ai enseigné à un groupe en particulier, qui était composé d’hommes et de femmes souffrant de douleurs sciatiques, de hernies discales, d’épaules bloquées et d’affections similaires. D’autres groupes pouvaient être composés d’enseignants, d’acteurs, de chanteurs, de danseurs, etc.

Je commence par demander aux personnes de s’allonger sur le dos (selon le même principe de réduire la gravité) et d’apprendre à “s’examiner”. Ainsi, ils sont attentifs au contact de leur corps avec le sol et graduellement ils apprennent à détecter des différences considérables – points où le contact est faible voire inexistant et d’autres points où le contact est complet et distinct. Cet entrainement développe la prise de conscience de la localisation des muscles qui engendrent un faible contact résultant d’une tension permanente excessive qui soutiennent ainsi en l’air des parties du corps. La simple prise de conscience de la musculature peut déjà permettre d’améliorer la réduction de tensions, mais au-delà de cela, aucune amélioration ne pourra être transposée dans la vie normale si les personnes n’approfondissent pas leur connaissance du squelette et de son organisation.

[…]

En général je précise que le but de mon travail est de guider vers une prise de conscience dans l’action ou de développer la capacité d’être en contact presque simultanément avec son propre squelette, ses muscles et l’environnement. Ceci n’est pas de la relaxation, puisque la vraie relaxation ne peut être obtenue qu’en ne faisant rien. L’objectif n’est pas une complète relaxation mais bien un usage de soi facile et agréable orienté vers la santé et la puissance (ou pleine possession de ses moyens). La réduction de la tension est nécessaire car l’efficacité du mouvement nécessite l’absence d’effort. L’inefficacité est ressentie comme un effort et empêche de faire plus et mieux.

La réduction graduelle d’efforts inutiles est nécessaire pour augmenter la sensibilité kinesthésique, sans laquelle une personne ne peut s’autoréguler.

[…]

Une autre caractéristique importante du travail de groupe est la nouveauté continuelle de situations, qui est maintenue tout au long de la leçon. Une fois que la nouveauté disparait, la prise de conscience diminue et plus aucun apprentissage n’est possible. Si une configuration nécessite des répétitions, je l’enseigne dans dix ou même cent variations jusqu’à ce qu’elle soit intégrée.

Tous les exercices sont conçus pour produire un changement précis dans la sensation à la fin de la leçon et habituellement un effet plus ou moins durable. Ceci permet aux élèves de trouver des connections entre les différentes parties du corps, comme par exemple entre l’omoplate gauche et la hanche droite ou entre le muscle de l’œil et les orteils.

Pour obtenir l’attitude mentale nécessaire à la réduction des efforts inutiles, le groupe est encouragé régulièrement à apprendre à faire toujours moins qu’il n’est possible et lorsqu’ils essayent en force, de faire plus lentement avec moins de force et moins de grâce, etc. Il leur est souvent demandé de faire le maximum et là délibérément, ils doivent faire un peu moins. Ceci est plus important qu’il n’y parait ; car si cela leur permet de sentir les progrès sans aucune tension présente, les élèves ont la sensation d’être capables de faire mieux, ce qui induit plus de progrès. Ces réalisations qui classiquement nécessiteraient de nombreuses heures de travail, peuvent être obtenues en vingt minutes avec cette attitude de relation entre la pensée et le corps.

Je dois aussi mentionner que j’utilise beaucoup de très petits mouvements, à peine perceptibles. Ils réduisent les contractions musculaires, volontaires ou d’ajustement, de manière extraordinaire. En travaillant quelques minutes sur une jambe ou un bras, par exemple, on peut la ou le sentir plus long(ue) ou plus léger(e) que l’autre.

[…]

Mais quel que soit l’exercice ou le principe utilisé, la leçon est organisée de telle manière que sans concentration, sans essayer de sentir les différences ou sans une attention réelle, les élèves ne peuvent pas accéder à l’étape suivante. La répétition, seulement mécanique et sans attention, est découragée et rendue, en fait, pratiquement impossible. Plusieurs exercices consistent à être réceptifs aux moyens pour atteindre un but et non au but lui-même, ce qui est un important moyen de réduire la tension. Tous ces exercices ont pour but d’arriver à une coordination mentale et physique et en particulier à une bonne posture érigée et un mouvement correct.

Enfin, la connaissance de soi à travers la prise de conscience est le but de la rééducation. Au fur et à mesure que nous prenons conscience de ce que nous faisons réellement et non de ce que nous disons ou pensons que nous faisons, la voie du perfectionnement nous est toute grande ouverte.

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Des extraits des œuvres de Moshe Feldenkrais

  • introduction
  • intégration fonctionnelle
  • Prise de conscience par Mouvement

introduction

Les techniques d'enseignement individuel (intégration fonctionnelle)

Groupe Techniques (Prise de conscience par Mouvement)

Des extraits de l'œuvre de Moshe Feldenkrais
Moshe à San Francisco 3

Des fragments de l'œuvre de Moshe Feldenkrais

  • introduction
  • L'intégration fonctionnelle
  • Prise de conscience par Mouvement

introduction

techniques d'enseignement individuels (L'intégration fonctionnelle)

techniques de groupe (Prise de conscience par Mouvement)